Au cours de notre séjour printanier en Sardaigne, nous avons pu apprécier, outre les nuraghes et autres monuments, les paysages collinéens et montageux de la Gallura, de la Barbagia et du Gennargentu, magnifiés par l’abondante floraison du début de mois de mai.

Partout, tel un immense jardin, la Sardaigne nous a accueilli avec ses tapis et massifs de fleurs aux couleurs vives et variées.

 
 


Ainsi s’est montré très présent
le ciste de Montpellier avec ses corolles blanches (1) (ici proche d’une inflorescence bleue de vesce cracca )


 

 

Près de la plage d’Agrustos, l’iris « des pauvres » (2 )nous a offert ses étoiles bleues.

En campagne, le prolifique liseron de Provence
(3) habillait somptueusement talus et terres basses de ses nombreuses corolles roses.

Presque aussi fréquent que le ciste de Montpellier, le galactites cotonneux (4) qui colonisait friches, pré et talus, arborait ses délicates inflorescences blanc-lilas

Et la mauve royale (5) avec ses grandes fleurs roses veinées de rouge n’était pas en reste dans ce concours de beauté.

( L. Albertini, mai 2007 )